Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -1e à 3e sec./7e à 9e année4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Andréane Frenette-Vallières Aujourd'hui, la mer toute proche... Aujourd'hui, la mer toute proche éclabousse la fenêtre. J’écris « aujourd’hui » à la date du jour, dans mon agenda, pour bien marquer l’instant. Je crois perdre la mémoire. Jean Désy Chaussé de bottes de sept lieues... Chaussés de bottes de sept lieues Buvons à ton chapeau de coyote rayé Ma douce ma voix ma rivière Ma rayonnante scriboulinante Mon anti-satanique rataplanche Ma Grande Ourse ma Bételgeuse Rachel Leclerc Et je ne sais plus... Et je ne sais plus le temps qu’il fait ni de quelle saison nous tirons ces jours, je crois qu’il fait de grands escaliers de bois Gaétane de Montreuil Les rêves morts Je voudrais pour aimer avoir un cœur nouveau Qui n’eût jamais connu les heures de détresse, Un cœur qui n’eût battu qu’au spectacle du beau Éric Charlebois Blanc J’écris comme on consulte un album de photos une photographie, c’est l’existence au plus-que-parfait du subjonctif à l’imparfait du subversif, du disjonctif Joséphine Bacon Le Nord m’interpelle | Nitepuatiku Tshiuetin Le Nord m’interpelle. Ce départ nous mène vers d’autres directions Virginie Savard J’ai collectionné… j’ai collectionné les croyances et les médicaments les heures de sommeil et les migraines je suis devenue un diagnostic je suis devenue officiellement folle Akena Okoko Cadeau de Noël II y a un système aux États-Unis Permettant aux jeunes athlètes Qui ne finissent pas le high school Avec des assez bonnes notes pour être admis à l’université De faire une année de plus Maya Cousineau Mollen Sept fois Au premier jour de mon premier souffle On me baptisa avec un numéro Au deuxième, on me donna une terre de réserve Pour y ensevelir mes premiers rêves Louis Fréchette Le cap Éternité C’est un bloc écrasant dont la crête surplombe Au-dessus des flots noirs, et dont le front puissant Domine le brouillard, et défie en passant Marie-Ève Comtois Je voudrais voir la mer… je voudrais voir la mer un jour d’été je rêve de roches sur la terre d’outardes sur le gazon c’est beau en bicyclette croiser des écureuils blancs c’est beau la pluie tombe Maude Pilon Nous nous ossifions comme un béluga... Nous nous ossifions comme un béluga. Une expérience de soleil privé. Ce qui réduit l’élan de l’oubli. Il nous revient de tout recommencer. Comme si la personne ne se marcottait pas, elle aussi. Elkahna Talbi Je cherche l’équilibre… Je cherche l’équilibre le quart de ton sa place si petite soit-elle entre les notes une fissure à la Cohen pour faire passer la lumière Josiane Ménard Faux-allié tu t’abreuves volontiers à ma source pour assouvir ta curiosité, intrigué par l’exotisme de mes traits, mais peu à peu, mon intuition s’affole propos déplacés, injures voilées Anthony Phelps J’ai pris un coup de lune J’ai pris un coup de lune à force de veiller la naissance de l’aube Les criquets scient le calme Rose Eliceiry Quand les cargos... quand les cargos de sel déverseront la rue Clark dans ses caniveaux je n’aurai plus raison de rester là dans l’embrasure de la porte où plus personne ne s’embrasse désormais Marc-Antoine K. Phaneuf Le jardin Fernand Dumont Quand je serai très vieux... Quand je serai très vieux Demain peut-être Quand l’ange tournera discrètement la page inachevée Quand j’aurai fini de traquer les mots Défaillant d’en avoir tant mis sur la page Quand viendra le temps de partir… Alphonse Piché Greniers Puisque voici Ma Dame Lune Par les lucarnes des maisons, Voici pour nous bonne fortune, Jean-Marc Desgent La rigidité des flammes Je suis là présent un tremblement de terre, mais il faut ajouter des orages, quelque chose qui tient du mortel sacré, à moins de dire tabula rasa et d’immenses agitations de gamines, Normand de Bellefeuille J’écris dans le seul dans le seul écrire dans le seul le seul bien plus que la solitude Jean-Sébastien Larouche Ladyshave gri-gri Certitude de solitude. Que je niaiserais. Totalement seul ce soir. Katherena Vermette 5. juste là-bas où les rivières se croisent les gens se sont toujours rencontrés 500 ans c’est rien ce lieu est trop profond cette terre est une histoire vivante nous sommes honorés d’y marcher Manon Nolin Tu n’as pas eu le temps de me dire... tu n’as pas eu le temps de me dire la forêt des anciens et nos coutumes perdue entre la route rouge et l’autoroute blanche celle de béton plutôt que de lichen Lorrie Jean-Louis Mon sexe est une blessure liquide... Mon sexe est une blessure liquide une armée de solitudes se dresse en moi je suis d’albâtre et d’agave des eaux charrient des misères océanes plus vieilles que moi Marilou Craft je me suis engagée... je me suis engagée à au moins être là présente, ouverte témoigner de l’expérience écrire le paradoxe mais ça c’était avant quand tout avait un sens encore reconnaissable Michel Garneau Assis sur la muraille... assis sur la muraille en fleur de mes limites je regarde sérieusement dans son moment donné oh le cadeau de vent woups l’allure de l’éternité Patrice Desbiens Ma mère me jongle... Je stationne mes Dinky Toys dans le hangar sous le lit et je m'assois à la table. Je mange comme un ange les ailes en bavettes sur les genoux. Ma mère me regarde ses yeux en lunettes sur son Louis-Philippe Hébert Un adjectif pour le sable L’… Kim Doré Je t’écris en retard... je t’écris en retard sur la vérité les feuilles mortes c’est le temps qu’aura mis la noirceur pour sécher dans l’œil percé du cœur ce corps étranger qui nous regarde dormir pareils aux arbres Lise Gaboury-Diallo transitions je les ai déjà ces mots qui écorchent trichent calfeutrés sous ma langue like what do you mean nothing bien sûr nada c’est juste moi qui se tait cet amuïssement Hector de Saint-Denys Garneau Cage d’oiseau Je suis une cage d’oiseau Une cage d’os Avec un oiseau Paul-Marie Lapointe Barque funéraire barque funéraire sans rame avec le mort étendu sur une table basse Simon Boulerice je pense aux arbres et à leur ancrage... je pense aux arbres et à leur ancrage je pense à ma mère juchée bancale dans la cuisine je pense aux autobus jaunes dans la cour de récré cordés en ordre pédagogique Jean Royer Nos corps habitables Toi mon aube déliée des brumes… Gaston Miron Je t’écris Je t’écris pour te dire que je t’aime que mon cœur qui voyage tous les jours — le cœur parti dans la dernière neige Marie Bélisle Il y a des chambres... Antichambre 4 Laurence Veilleux J’attends… J’attends pour ouvrir la fenêtre retrouver c’est quoi la grâce du vide je me répète souvent je pense que je vais mieux je pense que je guéris Sarah Bertrand-Savard tu seras seule... tu seras seule d'un bout à l'autre DEPUIS QUE JE SUIS de silence. Je plonge dans les mots qui me blessent. Stéphane Martelly Raclures Malangas Échalotes Mirlitons Aubergines Déshospitalités Sortir de toute urgence ramasser cueillir emballer Langue French