Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -Grades 7-9 / Sec. 1-3Grades 10-12 / Sec. 4 & 5 / CEGEP 1 Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Marc-Antoine K. Phaneuf Le jardin Benjamin Péret Allô Mon avion en flammes mon château inondé de vin du Rhin mon ghetto d’iris noir mon oreille de cristal mon rocher dévalant la falaise pour écraser le garde champêtre Dyane Léger Avant que tout éclate en morceaux Avant que tout éclate en morceaux j’aimerais écrire dans ta main un tout petit poème Alfred Garneau Vent du ciel Pâle, elle cria : « Jean ! » du seuil de la chaumière. Lui, chantait dans les ors lourds des épis penchants. Midi de son haleine assoupissait les… Pamphile LeMay Fruits mûrs C’est août qui flambe. Au bois comme au champ tout est mûr. Le sauvage raisin offre son jus qui grise ; Le soleil a pourpré la pomme et la cerise ; Paul Chanel Malenfant Ma grand-mère a murmuré... Ma grand-mère a murmuré : Ton grand-père est vieux comme le chemin. Seul dans sa chambre, il lit le journal. Je voudrais le bercer, petit corps Eudore Évanturel Mon ami Rodolphe Alors que je logeais, bien humble pensionnaire, Au numéro vingt-trois de ce quartier ancien, J’eus longtemps — grâce au ciel moins qu’au… José Maria de Heredia Les conquérants Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos, de Moguer, routiers et capitaines Georgette LeBlanc dehors il y a point deux prusses pareils à la côte ils poussont tordus comme des vieux ou des malades Charles Baudelaire Le chat Dans ma cervelle se promène, Ainsi qu’en son appartement, Un beau chat, fort, doux et charmant. Achille Chavée La vie La vie parfois comme une affiche lacérée sur la palissade d’un terrain vague Jacques Prévert Barbara Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là Et tu marchais souriante Marie Bélisle Il y a des chambres... Antichambre 4 Anne Hébert La danseuse tuée Des lignes de craie blanche Sur le trottoir tracées Dessinent clairement Le corps de la danseuse tuée Au delà des nuages En dépit des ordres contraires De la mort sévère Paul Verlaine Je ne sais pourquoi... Je ne sais pourquoi Mon esprit amer D’une aile inquiète et folle vole sur la mer. Roger Des Roches 3 Du passé né de fait de l'air qui va rare qui souffle ça qui arrache ça qui se gave d'hôpital. Mes poumons étroits ou est-ce un fantôme à chaque doigt ou est-ce ma tête digne Louis Aragon Le rendez-vous perpétuel J’écris contre le vent majeur et n’en déplaise À ceux-là qui ne sont que des voiles gonflées Plus fort souffle ce vent et plus rouge est la braise Martine Audet La lumière et son lieu le soleil rince la première herbe du dégel tes mains pèsent à l’endroit du cœur à la place des neiges sont légères tes mains * Pascale Bérubé Tout s’incarne... tout s’incarne difficilement en moi alors que je voudrais surtout écrire de beaux mots, en rose saumoné, et m’en faire des costumes dans lesquels je disparaîtrais enfin, reproduction de cette petite fille noyée sous les manteaux de fourrure des… Hugh Hazelton la danseuse nous regardons la danseuse étendre ses bras musique corps vers l'espace au-delà de la lumière les armées de robots Paul Verlaine Green Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches, Et puis voici mon cœur, qui ne bat que pour vous, Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches Victor Hugo Clair de lune La lune était sereine et jouait sur les flots. — La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise, La sultane regarde, et la mer qui se… Mathurin Régnier Stances Quand sur moi je jette les yeux, À trente ans me voyant tout vieux, Mon cœur de frayeur diminue ; Martine Audet Où l’écart est un silence qui veille... Où l’écart est un silence qui veille, je peux ma part de mère, de père, des kilomètres de cimes argentées. Je peux l’extension du grand jeu, l’aimer et le souffrir, à peine trop d’enfance. Philippe Jaccottet Les nouvelles du soir À l’heure où la lumière enfouit son visage dans notre cou, on crie les nouvelles du soir, on nous écorche. L’air est doux. Gens de passage Louise Fiset Image virtuelle des hautes herbes Je m’enfoncerai dans les trous de la plaine dans la tourbe où s’encaquent les errances effrayées des bisons meuglant la découverte limitrophe de l’immense pays azuré. Yambo Ouologem Ni connu ni cru Ni connu ni cru Ni compris ni cherché Oui Claude Roy Conversation avec un orignal Le sentier qui conduisait au lac dans l’odeur de résine chauffée par le soleil et la marche élastique sur les aiguilles de pin (Le Canada ressemble au Canada J’allai pêcher à la mouche artificielle Paul Savoie Le labyrinthe Il n’y a jamais de porte entre moi et l’ombre, jamais de séparation entre tant de pas ; je marche sans cesse André Frénaud C’est à valoir C’est une bonne base. C’est un très bon fondement. C’est en acompte sur le bonheur. C’est à valoir sur l’amour. C’est à valoir, toujours à valoir. C’est pour en avoir encore plus. Gilles Vigneault Le pont Vague est le pont qui passe à demain de naguère Et du milieu de l’âge on est des deux côtés Le mur ne fait pas l’ombre et n’est pas la lumière Pierre Nepveu Dernière visite à Mirabel Maintenant j’avance sur un terrain miné, l’espace m’a tout enlevé et je reprends là où chaque pierre pourrait exploser Guy Leblanc Raymond Cri de terre J’habite un cri de terre aux racines de feu Enfouies sur les rochers de solitudes J’ai creusé lentement les varechs terribles D’une amère saison de pluie Comme au coeur du crabe la soif d’étreindre Lucien Francœur Le tombeau d’Arthur Rimbaud (Pour une représentation heavy metal) Oh Rimbaud mon punk de gloire Comme l’Elvis du rictus et du pelvis Le bel Elvis des jambes de sorcellerie Vanessa Courville les enfants demandent une consolation... les enfants demandent une consolation pour le premier arrachement du lait chaud ou ta peau mousse mémoire de leurs joies tu leur offres une attention – t’alignes vers ton devenir animal Annie Landreville Les étoiles amputées par les lumières de la ville... Les étoiles amputées par les lumières de la ville nous ne voyons plus le même ciel que nos ancêtres nos constellations sont modernes et consuméristes les bras étoilés tendus d'espérances Timothée-William Lapointe Le skatepark des clowns Attention à ta tête attention à tes coudes soyons alertes car nous entrons en haut lieu de perdition un endroit assez effrayant pour que Günter n’y ait jamais mis les pieds Birago Diop Abandon Dans le bois obscurci Les trompes hurlent hululent sans merci Sur les tam-tams maudits. Judy Quinn Les toilettes chimiques... Les toilettes chimiques de Sani Mobile occupent le coin à l’entrée de l’ensemble résidentiel il y en a de multiples couleurs pour autant d’états d’âme un état d’âme peut aussi être en opposition Jacques Chessex Tu dors tête claire Le vent parle dans la toison brouillée D’un arbre au front d’argent qui brille, Un tilleul jeune au seuil de l’ombre Language French